Les milieux naturels protégés sont de véritables refuges pour la faune et la flore en voie d’extinction. Ils recouvrent près de 55 % de la surface de l’île, sans compter les fonds sous-marins, et abritent des écosystèmes, des plantes et des animaux rares voire endémiques. Une chance, mais aussi une responsabilité pour Belle-Ile.

Les 6 principales manières de lutter contre l’érosion de la biodiversité à Belle Ile :

  • Contenir le piétinement pour préserver les couverts végétaux rares
  • Ramasser les déchets et empêcher les pollutions
  • Limiter les friches entrainant la fermeture des milieux protégés
  • Arracher les espèces exotiques envahissantes qui prennent la place des espèces et milieux d’origines
  • Supprimer les aménagements perturbant le fonctionnement des habitats
  • Favoriser le maintien des pratiques agricoles durables
  • Informer et sensibiliser pour transmettre les bonnes pratiques à adopter dans les espaces naturels

Améliorer la connaissance des espèces – Mettre en œuvre des suivis naturalistes

  • Gestion des échouages des oiseaux et mammifères marins : expédition des oiseaux remarquables blessés vers un centre de soins – Mise en place d’une zone de protection renforcée autour des animaux vivants – prise en charge vers l’équarrissage – prise de mesures biométriques et renseignement en lien avec l’observatoire PELAGIS.
  • Suivis de l’entomofaune (insectes) et botanique, dans le cadre du contrat Nature 2000 « Maintien et restauration des habitats et habitats d’espèces des estrans sableux de Belle Ile » en partenariat avec le GRETIA (groupe d’étude des invertébrés armoricains).

 

Limiter l’impact du piétinement sur les sites sensibles

  • Suivi de l’évolution des fréquentations par le renseignement d’un observatoire des fréquentations
  • Assurer l’entretien et la lisibilité du GR 340
  • Pose d’aménagements de contention limitant l’impact du piétinement (monofils, bifils, ganivelles, barrières végétales…)
  • Pose de signalétiques directionnelles et informatives
  • Entretien et ajustement des aménagements
  • Communication et sensibilisation des usagers aux effets du piétinement

Gérer les fréquentations piétonne, automobile et équestre

  • Suivi de l’évolution des fréquentations par le renseignement d’un observatoire des fréquentations
  • Pose d’aménagements légers ou naturels canalisant les fréquentations
  • déclassement et fermeture des voies circulant dans les espaces naturels
  • Gardiennage
  • Adaptation des itinéraires équestres
  • Assurer une sensibilisation et un dialogue avec les usagers

Nettoyer et limiter l’impact de l’homme sur les plages

  • Nettoyage des macro-déchets quotidiennement sur les plages (60m3 soit l’équivalent de 2 bus ramassés par an)
  • Suivi des bacs à marée en période hivernale

 

Sensibiliser le public à la biodiversité

  • Animations natures en partenariat avec le CPIE
  • Accueils postés aux entrées de plage, stands, maraudage
  • Tenue de stands
  • Mise en place de la « Maison du littoral » à la Villa Lysianne, contenant une exposition invitant le visiteur à vagabonder dans les espaces naturels de l’île.
  • Proposition d’un catalogue d’activités natures aux scolaires, en partenariat avec le CPIE
  • Renouvellement de la signalétique des entrées de plage

 

Restaurer les zones humides et les landes

  • Abattage des saules sur la roselière de Ster Vraz
  • Définition d’un programme d’action pluriannuel sur les zones humides prioritaires de l’île
  • Pour les landes : Réouverture et lutte contre l’enfrichement par broyage et fauche.

 

Favoriser la restauration naturelle des dunes

  • Gérer les fréquentations pour limiter le piétinement (pose de ganivelles, )
  • sensibiliser les usagers et favoriser les pratiques respectueuses
  • Suivis botaniques et entomologiques, maintien des conditions de présences des espèces végétales et animales
  • Favoriser un maintien des pratiques agricoles, en relation avec les agriculteurs (MAEC, conventions)

 

Mobiliser et valoriser les usagers de la nature

  • Mise en place d’un réseau d’activités de pleine nature, sur terre et en mer, engagées pour la préservation des milieux
  • Concertation avec les usagers pour une adaptation des usages sur les habitats sensibles
  • Implication des usagers par des actes d’engagement

Favoriser le maintien de pratiques agroenvironnementales

  • Animation du plan agroenvironnemental et climatique : accompagnement des agriculteurs dans la contractualisation et le suivi des MAEC
  • Amélioration des connaissances sur les pratiques de gestion ayant favorisé la richesse floristique des prairies

Adapter les pratiques et limiter les impacts sur les habitats marins les plus sensibles

  • Accompagner la création de zones de protection renforcées sur les herbiers de zostères sur maërl
  • Rédéfinition des sites de mouillages autour de l’île en fonction des sensibilités écologiques
  • Sensibiliser les plaisanciers et les professionnels à l’Aire marine protégée
  • Redéfinir des zones de mouillages pour les navires de gros tonnage

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